Dimanche 24 mars, nous arrivons à
Sihanoukville à 5h30 du matin, avec une heure d’avance sur notre horaire. Nous
avons voyagé en bus couchette, le trajet a duré 9h00. C’est les yeux encore un
peu collés que nous descendons du bus. Les tuk-tuk sont au rendez-vous malgré
cette heure matinale. Un couple anglophone nous propose de partager un tuk-tuk.
Nous acceptons. C’est donc à 4 munis chacun de gros bagages que nous montons
dans l’engin.
Nous nous rendons dans le
quartier de Serendipity que nous avons choisi pour sa proximité à la plage et
un choix de Guesthouse à petits budgets. Notre chauffeur nous dépose en bord de
plage. Les Guesthouses n’ouvrent que vers 7h mais certaines nous proposent déjà
de visiter les chambres. Le résultat n’est pas très satisfaisant : les
chambres ne paraissent pas très propres et David a vu dans l’une d’elle un
énorme cafard.
Nous décidons d’attendre sur le
patio du Jardin aux hibiscus, une Guesthouse que nous avions repérée sur
internet la veille. A 7h, la réceptionniste arrive et nous fait visiter une
jolie chambre qui nous convient parfaitement. Nous réservons pour 2 nuits.
De premiers abords, Sihanoukville
ne nous séduit pas vraiment. C’est la première fois depuis le début de notre
voyage en Asie que nous ressentons cette impression. La ville représente le 3ème
plus grand pôle touristique du Cambodge. Développée dans les années 1950 par le
Prince Sihanouk et une coopération Franco-Khmers, la ville s’est vu doter d’un
Port et d’une station balnéaire. Puis la guerre a détruit la ville qui n’a
commencé à revivre qu’en 1992. Aujourd’hui, la ville dont l’activité humaine
bouillonnante a repris de plus belle, soulève des critiques les plus diverses
et nous allons vite comprendre pourquoi.
Nous décidons de passer notre après-midi
sur la plage de Serendipity. Une multitude de bars se succède tout le long de
la plage avec des transats installés sur le sable. C’est le côté appréciable du
lieu : farnienter sur la plage, allongés sur des transats. Mais farnienter
s’avère en réalité plutôt difficile. Nous sommes sans cesse sollicité pour un
massage, une épilation, acheter des fruits, des lunettes de soleil ou encore
des petits bracelets. Ce sont de jeunes filles qui vendent les bracelets et
elles se montrent parfois insistantes et agressives.
Les bars aux alentours sont
occupés par de jeunes occidentaux dont leur mode de vie consiste à boire, fumer
et faire la fête. Une dizaine d’entre eux viendront nous remettre des tracts
pour des soirées.
Portée par ma curiosité, je me
laisse toutefois tenter par une épilation au fil. La femme est très gentille et
son travail est impeccable même si le prix qu’elle me demande est finalement
supérieur à son prix de départ.
Plage de Serendipity
Plage de Serendipity
Epilation au fil sur la plage
Le lendemain, nous décidons de
partir un peu plus loin pour tenter de trouver un peu de tranquillité. Nous
marchons sur plusieurs kilomètres sous une chaleur toujours aussi assommante.
Nous nous arrêtons pour déjeuner chez Claude, un restaurant qui offre un très
joli panorama sur l’océan. L’établissement est tenu par un couple
franco-cambodgien. Nous aurons l’occasion de discuter avec la femme et
comprendre que Sihanoukville devient la proie de gros investisseurs
immobiliers.
D’ailleurs la plage de Sokha
Beach, tout près de là, a été totalement privatisé par un complexe hôtelier de
luxe. Nous arrivons cependant à entrer sur la plage sans aucun problème. La
plage est déserte. Nous nous installons sur des transats, à l’ombre. L’eau est
couleur bleu azur et transparente, sa température de 30 degré. On se croirait
presque sur une île. Se baigner est un vrai délice. Nous passons plusieurs
heures sur la plage, le serveur du Resort viendra nous servir un cocktail en
fin de journée.
La vue depuis "Chez Claude"
Plage de Sokha
Plage de Sokha
Plage de Sokha
Plage de Sokha
Plage de Sokha
Plage de Sokha
Cocktail sur la plage
Cocktail sur la plage
Le soir, nous dînons dans un
petit restaurant sympathique puis nous terminons la soirée sur la terrasse de
notre Guesthouse, installés dans de confortables papasane. Demain, nous
quittons Sihanoukville pour nous diriger à Phnom Penh, la capitale.
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