lundi 1 avril 2013

Sihanoukville


Dimanche 24 mars, nous arrivons à Sihanoukville à 5h30 du matin, avec une heure d’avance sur notre horaire. Nous avons voyagé en bus couchette, le trajet a duré 9h00. C’est les yeux encore un peu collés que nous descendons du bus. Les tuk-tuk sont au rendez-vous malgré cette heure matinale. Un couple anglophone nous propose de partager un tuk-tuk. Nous acceptons. C’est donc à 4 munis chacun de gros bagages que nous montons dans l’engin.

Nous nous rendons dans le quartier de Serendipity que nous avons choisi pour sa proximité à la plage et un choix de Guesthouse à petits budgets. Notre chauffeur nous dépose en bord de plage. Les Guesthouses n’ouvrent que vers 7h mais certaines nous proposent déjà de visiter les chambres. Le résultat n’est pas très satisfaisant : les chambres ne paraissent pas très propres et David a vu dans l’une d’elle un énorme cafard.

Nous décidons d’attendre sur le patio du Jardin aux hibiscus, une Guesthouse que nous avions repérée sur internet la veille. A 7h, la réceptionniste arrive et nous fait visiter une jolie chambre qui nous convient parfaitement. Nous réservons pour 2 nuits.

De premiers abords, Sihanoukville ne nous séduit pas vraiment. C’est la première fois depuis le début de notre voyage en Asie que nous ressentons cette impression. La ville représente le 3ème plus grand pôle touristique du Cambodge. Développée dans les années 1950 par le Prince Sihanouk et une coopération Franco-Khmers, la ville s’est vu doter d’un Port et d’une station balnéaire. Puis la guerre a détruit la ville qui n’a commencé à revivre qu’en 1992. Aujourd’hui, la ville dont l’activité humaine bouillonnante a repris de plus belle, soulève des critiques les plus diverses et nous allons vite comprendre pourquoi.

Nous décidons de passer notre après-midi sur la plage de Serendipity. Une multitude de bars se succède tout le long de la plage avec des transats installés sur le sable. C’est le côté appréciable du lieu : farnienter sur la plage, allongés sur des transats. Mais farnienter s’avère en réalité plutôt difficile. Nous sommes sans cesse sollicité pour un massage, une épilation, acheter des fruits, des lunettes de soleil ou encore des petits bracelets. Ce sont de jeunes filles qui vendent les bracelets et elles se montrent parfois insistantes et agressives.

Les bars aux alentours sont occupés par de jeunes occidentaux dont leur mode de vie consiste à boire, fumer et faire la fête. Une dizaine d’entre eux viendront nous remettre des tracts pour des soirées.

Portée par ma curiosité, je me laisse toutefois tenter par une épilation au fil. La femme est très gentille et son travail est impeccable même si le prix qu’elle me demande est finalement supérieur à son prix de départ.

Plage de Serendipity

Plage de Serendipity

Epilation au fil sur la plage

Le lendemain, nous décidons de partir un peu plus loin pour tenter de trouver un peu de tranquillité. Nous marchons sur plusieurs kilomètres sous une chaleur toujours aussi assommante. Nous nous arrêtons pour déjeuner chez Claude, un restaurant qui offre un très joli panorama sur l’océan. L’établissement est tenu par un couple franco-cambodgien. Nous aurons l’occasion de discuter avec la femme et comprendre que Sihanoukville devient la proie de gros investisseurs immobiliers.

D’ailleurs la plage de Sokha Beach, tout près de là, a été totalement privatisé par un complexe hôtelier de luxe. Nous arrivons cependant à entrer sur la plage sans aucun problème. La plage est déserte. Nous nous installons sur des transats, à l’ombre. L’eau est couleur bleu azur et transparente, sa température de 30 degré. On se croirait presque sur une île. Se baigner est un vrai délice. Nous passons plusieurs heures sur la plage, le serveur du Resort viendra nous servir un cocktail en fin de journée.

La vue depuis "Chez Claude"

Plage de Sokha

Plage de Sokha

Plage de Sokha

Plage de Sokha

Plage de Sokha

Plage de Sokha

Cocktail sur la plage

Cocktail sur la plage

Le soir, nous dînons dans un petit restaurant sympathique puis nous terminons la soirée sur la terrasse de notre Guesthouse, installés dans de confortables papasane. Demain, nous quittons Sihanoukville pour nous diriger à Phnom Penh, la capitale.

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